Neikid

Les cigarettes fanées
De la veille, me laissent sans voix

Et mes jeunes années,
Au réveil, défilent devant moi

J’ai beau me dire
Que demain
Il fera beau
Je crains le pire
Et soudain

Je parle tout seul
Que pour ma gueule
Je parle tout seul
Avec moi seul à seul

Les sentiments oubliés
Au réveil, font la gueule de bois

Et ma jeunesse passée,
À la fenêtre, défile devant moi

J’ai beau me dire
Que demain
Il fera beau
Je crains le pire
Et soudain

Je parle tout seul
Que pour ma gueule
Je passe tout seul
Avec moi seul à seul

Je parle tout seul
Que pour ma gueule
Je passe tout seul
Avec moi seul à seul

Je n’ai pas l’argent
Pour avoir tous ces gens
À mes pieds et scandant
Vénérant et chantant
Mon nom et mon talent

Je n’ai pas la thune
Pour t’emmener sur la lune
Dire bonjour à Saturne
Admirer la lagune
De Venus et Neptune

Mais moi j’ai plein d’amour
Des sentiments qui n’ont pas cours
En euro en dollar
En or au marché noir

Je n’ai pas le flouze
Pour avoir douze épouses, jalouses
Suédoises, andalouses
Que je trompe en partouze
Pour oublier mon blues

Je n’ai pas le fric
Pour t’emmener en Afrique
Découvrir les tropiques
Prendre un téléphérique
Pour les états uniques

Mais moi j’ai plein d’amour
Des sentiments qui n’ont pas cours
En euro en dollar
En or au marché noir

La vie va plus vite que moi, c’est vrai
Je cours, je cours et j’la vois
Devant … moi

Elle se retourne parfois, pour voir
Si je suis, si je tiens la cadence, la distance

Au fond n’a-t-elle peut-être pas
Besoin … de moi
Sait-elle par coeur le chemin
Déjà … déjà

La vie va plus vite que moi, je sais
Franchira-t-elle la ligne
Sans moi

Ou serai-je sur le podium
À ses côtés, éreinté

D’avoir tant couru, tant voulu, tant vu, tant vécu
Et si peu pu
Et si peu pu
Et si peu pu

La vie va plus vite que moi
La vie va plus vite que moi
La vie va plus vite que moi
Que moi
Que moi
Que moi

La vie va plus vite que moi, c’est ça